• Qu'elqu'un a dit "Partir, c'est mourir un peu."

    Pour ne citer que Nicolas de Chamfort (En refusant l'extrême-onction) "Je vais faire semblant de ne pas mourir."

    Trois semaines, c'est vrai que c'est long. Les gens pensent à nous au début (La première semaine), puis un peu moins (la deuxième semaine) jusqu'à ne plus penser du tout (la troisième semaine.)

    Revenir sur le devant de la scène, la quatrième semaine et s'entendre dire : "Tu es là toi, on croyait que tu étais morte!"

    Mais "Si les habitudes vivantes sont un instrument de l'action créatrice, l'homme de l'habitude est un malade qui marche vers la mort spirituelle." (E. Mounier)

    Je suis morte de fatigue depuis l'année dernière.
    J'observe, depuis un angle mort, les vacances qui pointent leur nez à l'horizon.
    Un an sans temps mort où je n'y suis pas allée de main morte.
    Même ivre morte, je parvenais à travailler comme il le faut mais, la mort dans l'âme...
    Aujourd'hui, je m'écroule raide morte...
    Il faut que je sorte.

    Mais je reviendrai, promis...


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  • "La joie réside au plus intime de l'âme, on peut aussi bien la posseder dans une obsure prison que dans un palai."

    Sainte Thérèse de Lisieux.

    Une petite citation que j'apprécie tout particulièrement...


    Je m'arrête aujourd'hui, je pars en vacances lundi (Trois semaines)

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  • "Le temps n'a pas la même allure pour tout le monde."

    Shakespeare
    Comme il vous plaira

    Aujourd'hui, je n'ai pas beaucoup de temps comme certains temps.
    Pas de temps pour moi, peu de temps pour les autres, pas de temps à accorder à des futilités. 
    Cette journée sera chargée, sans me laisser le temps de prendre mon temps ou ne serait-ce qu'un temps de repos. 
    Je dois écrire et parler sans temps mort bien qu'entre temps, je m'accorde du temps pour respirer un peu.
    Je respire l'air, l'air du temps qui m'entoure.
    Ce temps de chien qui rêgne ici et qui ne me laisse, en temps voulu, la désagréable sensation de froid et de mal-être que ressentent les gens, de tout temps, lorsqu'il fait froid.
    Dans le temps, les saisons étaient découpées correctement : on avait froid en hiver et chaud en été.
    Il est grand temps que cela change!
    On a chaud pour un temps déterminé jusqu'à ce que le temps tourne.
    Et il tourne... en temps réel.
    Tout comme les informations informatiques que je lis et dont le temps d'accès est limité...
    En temps ordinaire, je prendrais le temps de les sauvegarder.
    Mais je n'ai pas de temps à accorder à des futilités.
    Bien que ces temps-ci, ce n'est pas l'envie qui manque :
    Nous errons tout de même à travers les Temps modernes, et les données peuvent servir en temps utile...
    Je n'ai pas de temps!
    Je dois rendre mes comptes à temps car je ne travaille pas en temps alterné.
    Sale temps!
    Il est loin ce temps là!
    Le temps n'a pas la même allure pour tout le monde?
    Will, arrête un peu!
    De notre temps, le temps d'une journée se mesure sur vingt quatre heures et nous avons tous la même heure!
    Le même temps!
    Les aiguilles tournent de la même façon pour tout le monde... Le temps avance pour tout le monde...
    De la même façon et ce...
    De tout temps!




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  • Il faut que l'on m'explique...

    "Quelqu'un a dit autrefois qu'il faut écrire comme on parle."

    Voltaire.

    "Ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu'ils parlent très bien, écrivent mal."

    G-L Leclerck
    Discours sur le style.

    Si les écrivains français, entre eux, n'arrivent pas à se mettre d'accord, on comprend pourquoi il est si difficile d'éditer un livre!

    Tout serait dans le style? Dans le choix des mots? Les maux choisis?

    J'ai envie de rire car lorsque j'écris, je me dis que j'écris comme je parle et lorsque je lis, je me dis que personne n'oserait parler ainsi.

    Je ne suis pas très "brouillon" dans ma tête (dans la vie, je le suis sûrement un peu!) et "on" dit pourtant que le style est l'habit de l'esprit... Aurais-je du style en parlant, donc en écrivant?

    Bon, je crois que je vais chiffonner ma page blanche, au risque de tout recommencer... en suivant les conseils de ce bon vieux Camus : "Constater l'absurdité de la vie ne peut être une fin mais seulement un commencement."




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  • "Les hommes éveillés n'ont qu'un monde, les hommes endormis ont chacun leur monde."

    Héraclite

    Je me suis levée tôt car on dit que le monde appartient à celui qui se lève tôt... Ah bon? Et pourquoi?

    Pour être la première à préparer le café?

    Pour être la première à essuyer les miettes de la veille sur la table de la salle à manger?

    Pour être la première à vider la vaisselle propre du lave vaisselle?

    Pour être la première à étendre le linge mouillé?

    Je me suis levée tôt parce que je n'arrivais plus à dormir! Autrement, face à tout ce qui m'attend, je serais restée au lit!

    Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas... Ah bon? Pourquoi?

    Tous les jours je fais les mêmes gestes, les mêmes rituels... Il n'y a que mes recettes pour les repas qui changent!

    Dans mon monde imaginaire, oui!
    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Dans mon monde imaginaire, je me lève tôt chaque matin pour galoper sur la plage avec mon cheval, arriver chez moi (Ma belle villa avec piscine et terrasse... Je ne parle pas des nombreuses chambres et salles de bain ni des grosses voitures qui dorment dans le garage...) pour ne mettre que les pieds sous la table et boire mon café fraîchement préparé, passer des vêtements repassés sans aucun pli pour aller golfer ou faire chauffer la carte bleue dans des endroits chics....

    Dans nos mondes imaginaires, nous sommes tous riches, nous nous faisons tous servir et nous faisons ce que nous voulons.

    A croire que nous avons tous les mêmes rêves!


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